Monday, July 23, 2007

happiness alone

Although I don’t feel great about it, I go to ‘the strand’ off Union Square almost every time I visit New York. The place appeals to me, even though, objectively speaking, I think the only really good thing about it is the floor of big-format art books. None the less, I can’t help but go in, and check out their selection of French-language books. When I did this last summer I came out with was La Pesanteur et la Grâce, a selection of Simone Weil’s writings. This weekend I was there again, and walked away first with the Library of America edition of James Baldwin’s essays, and also, more in line with Weil, a book of Jacques-Bénigne Bossuet’s sermons. I’ve only had a chance to read the first one, which strummed what I’ve too-flippantly called my Catholic sensibilities, the ‘Sermon du mauvais riche.’

The most startling section was his discussion of the hordes of imagined poor, clawing, grasping, demanding rather than begging for alms, pounding at the conscience of the mauvais riche. This fictional mob inspires reason-dissolving fear, and effectively prevents the wealthy individual from taking any action to alleviate real misery. This seems to me a powerful psychological observation. Not so quotable, though, as what I’ve reproduced below. All these quotes are pulled directly from the gallica text. My favorite is the last one.

“Nous allons toujours tirant après nous cette longue chaîne traînante de notre espérance”

“la nature même nous enseigne que la vie est dans l' action. Mais les mondains, toujours dissipés, ne connaissent pas l' efficace de cette action paisible et intérieure qui occupe l' âme en elle-même ; ils ne croient pas s' exercer s' ils ne s' agitent, ni se mouvoir s' ils ne font du bruit : de sorte qu' ils mettent la vie dans cette action empressée et tumultueuse ; ils s' abîment dans un commerce éternel d' intrigues et de visites, qui ne leur laisse pas un moment à eux, et ce mouvement perpétuel, qui les engage en mille contraintes, ne laisse pas de les satisfaire, par l' image d' une liberté errante.”

“C' est le génie de la volupté : elle se plaît à opprimer le juste et le pauvre, le juste qui lui est contraire, le pauvre qui doit être sa proie ; c' est à dire : on la contredit, elle s' effarouche ; elle s' épuise elle-même, il faut bien qu' elle se remplisse par des pilleries ; et voilà cette volupté si commode, si aisée et si indulgente, devenue cruelle et insupportable.”

“la félicité toute seule, et je prie que l' on entende cette vérité, oui, la félicité toute seule est capable d' endurcir le coeur de l' homme.”

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